Dépendance au tabac : mécanismes neuronaux
- Cabinet de Shiatsu - Joséphine Gibek
- 18 nov.
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Lorsque la Nicotine pénètre dans le cerveau (ce qui peut se faire en quelques secondes après l’inhalation) elle se lie à des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine (nAChRs).
Cette activation provoque une libération massive de neurotransmetteurs : notamment de la Dopamine dans le noyau accumbens (« centre de la récompense ») mais aussi de la Sérotonine et de l’acétylcholine.
Ce pic de dopamine crée un sentiment immédiat de plaisir ou de soulagement, renforçant l’acte de fumer comme une récompense.
Cependant, après ce pic il y a un effondrement rapide de cette activité neuronale : la dopamine retombe, les récepteurs s’ajustent, et le système nerveux envoie le signal de manque (craving).
Ce manque s’accompagne d’une tension intérieure, d’un déséquilibre neuronale, et d’une impulsion forte à renouveler la consommation pour retrouver la sensation agréable.

Une production de dopamine en “SHOT”
La nicotine provoque dans le cerveau une libération de dopamine bien plus importante que celle produite naturellement par des plaisirs quotidiens (comme manger, rire ou faire du sport).Ce pic artificiel est rapide, intense et de courte durée — il dépasse les niveaux physiologiques habituels.Résultat : le cerveau associe la cigarette à une récompense forte et immédiate, et les circuits neuronaux s’adaptent en réduisant leur production naturelle de dopamine.
Avec le temps, cela crée une dépendance biologique, car le cerveau finit par avoir besoin de nicotine pour retrouver un niveau de bien-être qui, autrefois, lui était naturel.
🪶À retenir :
Le tabac “pirate” le système de récompense naturel du cerveau.Le plaisir immédiat devient une dépendance, car le cerveau s’habitue à ces pics artificiels de dopamine et en réclame toujours plus pour se sentir “normal”.



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